Dans cette période de grands bouleversements, on se console avec la chance qu’on a de pouvoir accueillir les artistes et les compagnies en résidence pour leurs créations.
On en a donc profité pour poser quelques petites questions à Johan Amselem, le metteur en scène de la compagnie La Halte Garderie, en résidence du 26 octobre au 2 novembre au Grand Parquet pour son spectacle Vilains #2.
Si tu devais nous raconter ton spectacle à la manière d’un film de super-héros ?
Comme tous les super-héros, le vilain petit canard est différent des autres et en souffre. Pour survivre il doit développer un super pouvoir : la résilience qui lui permet de transformer la peine en force.
Si tu avais 3 mots pour définir l’envie du spectacle sur lequel tu travailles actuellement, ce seraient lesquels ? et pourquoi ?
La maison d’artistes « idéale » pour toi, ce serait quoi ?
Un lieu qu’on peut totalement investir, dont on peut exploiter les singularités et/ou transformer pour se sentir « comme à la maison ». Un lieu où on peut travailler quand on veut, où on peut accueillir qui on veut, où on peut boire et manger, un lieu où on peut même dormir. Un lieu où on peut expérimenter, partager, où on peut se tromper.
Comment expliquerais-tu ce qu’est « une résidence » à ma grand-mère ?
Être accueilli dans un lieu qui nous permet de créer un spectacle qu’on espère que mémé pourra voir et apprécier.
Est-ce que tu as un rituel ou un objet fétiche avant ou pendant une résidence ?
Durant cette résidence, as-tu compris (ou découvert) quelque chose de nouveau sur ton spectacle ?
Au delà de son esthétique, son fond, sa forme, le spectacle émane l’amour qu’ont les membres de l’équipe les uns pour les autres, une complicité flagrante, touchante et délicate qui embarque les spectateurs.
Un dernier mot à nous dire ?
Merci!!!!!
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Merci à toi Johan, et belle route à Vilains #2. On suivra avec attention l’aventure de ton spectacle !
© photo Matthieu Chatenay