Avant-scènes

festival SPOT #10

Émilie Chertier, Lola Guiton, Marie Demesy, Ludovic Pouzerate, Bryan Polach, Lisa Guez, Clément Carabédian, Joséphine Chaffin

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Coup de projecteur sur des créations en cours !

En premières parties de certaines soirées du festival, six équipes artistiques et complices du tpv vous présentent une étape de leur travail (lecture, extrait…).

attention jauge limitée ! réservation indispensable

Ces avant-scènes sont destinées en priorité aux professionnels du spectacle.
Des places sont toutefois disponibles pour le public des spectacles du soir. 
Si vous êtes professionnel, merci de contacter directement la billetterie
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mer 13 sept à 18h30

Bataille 23
Émilie Chertier

création prévue : saison 24/25
production : recherche de partenaires en cours
durée estimée de la pièce : 1h10
durée : 30 min

« Bataille 23 c’est, je crois, une sorte de cri.
Aucun personnage ne le pousse.
JE le pousse.
Un cri.
Un cri qui dit l’horreur de perdre l’autre.
L’horreur du seul, sans l’autre.
C’est une nécessité, absolue, à dire le précieux, perdu.
La rareté de la rencontre qui fait qu’on se sent soi.
Cette rareté-là, perdue
Bataille 23, c’est une femme seule qui parle à lui, à soi.
C’est une femme qui dit tout ce qu’on ne dit pas, quand on perd.
Quand on tremble.
C’est dire le souvenir, le ventre vide, la peur de la mort, sans l’autre, sans sens….
Et puis c’est BATAILLER aussi….
Batailler pour la vie.
Batailler.
Avec ses peurs, ses craintes universelles.
C’est oser se refaire, oser aller, dans la vie, autrement.
C’est affronter cela : Être.
Être soi.
Même dans le dur.
AVEC la conscience.
AVEC la trouille.
AVEC l’humour.
Fondamental, l’humour.
Les gens qui m’intéressent, qui m’ont toujours touché, sont des gens tristes et gais, chargés de lucidité et de distance, capable de rire des douleurs, quelles qu’elles soient.
Bataille 23 c’est ça.
C’est la peine EN BLOC, MASSIVE.
Et c’est la joie, le rire, MASSIF.
L’intime je crois – et je l’espère- l’universel des doutes et des faiblesses humaines, c’est ce que raconte BATAILLE 23.
Très simplement.
Avec une femme.
Et des galets.
Bretons.
Parce que je viens de là. »

conception, texte, jeu Émilie Chertier / collaboration artistique François Praud, Elsa Granat / regards extérieurs Julien Oliveri, Benjamin Siksou, Noémie Gantier, Charlotte Lagrange, Denis Lavant / compagnie hébergeante Compagnie M42 (Louise Brzezowska-Dudek)

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ven 15 sept à 18h30

Être le père d’un bâtard
Compagnie Les Mordantes / Lola Guiton

création prévue : saison 24/25
durée : 40 min

Comment le désir se construit-il ? Comment les représentations de la sexualité façonnent-elles nos fantasmes ? Être le père d’un bâtard part de l’aveu d’une honte. Celle d’éprouver du désir pour des situations de violences exercées par des hommes sur des femmes. Ce texte est une réflexion active sur ce paradoxe qui s’exprime au sein d’une entité féminine : condamner la violence et la désirer. Le corps est le terrain sur lequel se joue cette contradiction. Pour l’analyser, trois adolescentes guident l’enquête : Mina, au Brésil, Shaïna en France et Mona en Iran. Elles sont les figures grâce auxquelles le discours s’élabore. Il se construit à partir d’elles et de l’effet que leurs histoires produisent. Elles sont convoquées, racontées, interpellées, mises à témoin et aident la protagoniste à dénoncer les mécanismes de violence agissants jusque dans son corps et dans ce qu’elle a de plus intime : son désir.
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texte, mise en scène Lola Guiton / jeu Tamara Lipszyc
avec le soutien des Ateliers Médicis, du Théâtre du Beauvaisis – scène Nationale, de Montévidéo Centre d’art et de l’Annexe à Romainville

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mar 19 sept à 18h30

Jeune qui veille
Compagnie M77 / Marie Demesy

création prévue : septembre 2024
durée : 30 min

Une France outre-mer. Deux ados. Une villa. La nuit.

Yan invite son amie Matilda à s’initier au spiritisme, et plus précisément à la Ouija. Myrtha, une vieille créole morte une semaine auparavant, débarque alors chez Yan. Elle vient de fuir le funérarium municipal faute d’avoir été réclamée. Elle refuse d’être enterrée dans le carré des indigents et exige des adieux dignes d’elle.  Mais un homme l’a suivie. « Le Charognard ». Un ancien légionnaire métropolitain resté ici que les jeunes surnomment « le clochard blanc ».  La coopération s’annonce difficile ! Pourtant, ce petit comité va bien devoir improviser une veillée mortuaire pour Myrtha avec les moyens du bord… Sans quoi ils et elles seront hanté.e.s à tout jamais…

Comment traverser l’adolescence sans se sentir maudit.e.s par ses ancêtres, dans l’étau de menaces apocalyptiques, entre guerres et extinction climatique… ?! Il faut cependant vivre, regarder la mort en face pour ouvrir un horizon fertile, avec courage, engagement et joie. Jeune Qui Veille est une conjuration, une célébration : celle d’être ensemble, redoutablement vivant.e.s.

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texte Lucie Vérot / mise en scène Marie Demesy / jeu Sachernka Anacassis, Robinson Courtois, Marin Moreau, Kaïnana Ramadani / scénographie, costumes Shehrazad Dermé / création son, régie générale Félix Mirabel / création lumières Alice Nédélec, Amandine Robert / administration Samina Börner

production : Compagnie M77 / coproduction : OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Jeunes Textes en Liberté, La Maison Maria Casarès, Les 3T de Châtellerault / avec le soutien de La Métive, Le Théâtre des Ilets – CDN de Montluçon, Studio Théâtre de Stains, La Ville de Poitiers, La Fondation Entrée en Scène (ENSATT & Théâtre National de La Colline), et la DRAC Région Nouvelle Aquitaine / projet soutenu dans le cadre des « Rendez-vous en liberté », dispositif de rencontres inédites d’auteur.rices initié par Jeunes Textes en Liberté  et Le Fonds Régnier pour la création / projet lauréat de la commission Mise en Scène 2023 de la SACD-Beaumarchais.
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jeu 21 sept à 18h30

Ce qu’on a de meilleur
Ludovic Pouzerate, Bryan Polach

création prévue : automne 2024
durée : 45 min


Ce qu’on a de meilleur se déroule au cœur d’un groupe de gens tentant de résister à la construction d’une autoroute qui détruirait une forêt millénaire. La veille de leur expulsion, l’un d’eux est retrouvé sans connaissance sur le bord d’une route de campagne. 

Une pluie diluvienne s’abat sur la région tandis qu’il est transporté à l’hôpital. Alors que les journalistes ont renoncé à médiatiser cette affaire de forêt en danger, que tout semble perdu, au milieu d’eux, un enfant qui n’arrive pas à trouver le sommeil et se relève périodiquement pour être avec le groupe, s’avère avoir des pouvoirs surprenants. Durant toute une nuit, ils vont devoir chercher des solutions et de l’aide face aux renforts de police.

Les conversations téléphoniques se juxtaposent aux échanges philosophiques, la pluie fait sauter le disjoncteur, on attend des nouvelles de l’hôpital, on colmate les brèches de toutes sortes. Il faut convaincre le monde que cette forêt n’est pas juste une forêt.

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texte Ludovic Pouzerate / mise en scène Bryan Polach / distribution Thomas Badinot, Raphaelle Damilano, Laurent Evuort-Orlandi, Rebecca Finet, Bryan Polach, Marushka Jury / dramaturgie Karine Sahler / assistanat à la mise en scène Cléo Grousset / créateur son Didier Léglise / créateur lumière Laurent Vergnaud / scénographe Chantal de la Coste / conseillère marionnette Einat Landais / production Éléonore Prévost / administration Erika Marques / diffusion Jean Luc Weinich, Rustine / presse Zef Bureau 

production déléguée Maison de la culture de Bourges – scène nationale, Cie Alaska / coproduction Espace des arts – scène nationale de Chalon sur Saône, Équinoxe – scène nationale de Châteauroux, Halle aux Grains – scène nationale de Blois, Théâtre Sénart – scène nationale, Théâtre Paris-Villette, L’Échalier / soutiens et résidences Théâtre de Rungis, Le Carroi, Théâtre de Rungis, Théâtre L’Échangeur – Cie Public Chéri / avec le soutien de DRAC Centre-Val de Loire, Région Centre-Val De Loire, Scène O Centre, Jeune Théâtre National, Centre National du Livre 
Cie Alaska est conventionné par la DRAC Centre-Val de Loire, soutenue par la Région Centre Val de Loire et le département du Cher.

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mar 26 sept
 à 18h30

Vertébré
Compagnie 13/31 / Lisa Guez

création prévue : novembre 2023
durée : 40 min


Imaginez une salle de théâtre se transformer le temps d’une soirée en bar, avec ses tables, ses chaises, son comptoir, pour une expérience entre verbe et vin, une tentative de ré-enchantement du monde. Bienvenue au bar Le Progrès. Sosthène, personnage haut en couleur, revient des étoiles s’adresser aux clients du bar – en l’occurrence les spectateurs… De cette parole-fleuve presque chantée dans laquelle on digresse s’ouvriront des réflexions mordantes, des histoires, des songes, des paysages, des formules magiques, comme une tentative d’exorcisme des angoisses de notre temps. Les tables deviennent tour à tour les stations des scènes du spectacle, des estrades, des pistes de danse. Sosthène invite les spectateurs à déguster avec lui différents vins. Dans ce temps de communion, deux musiciens accompagnent la parole et les numéros de l’acteur : un saxophoniste s’improvise serveur et un violoncelliste tient ce soir le rôle de tenancier.

Ce spectacle est un hommage à la puissante ancre du bar, celle qui empêche de tourner triste dans la solitude, où l’on partage sa table avec des inconnus. Si les accords mets et vins existaient déjà, découvrez à présent l’accord vin-verbe.

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texte Alexandre Tran / mise en scène Lisa Guez / avec Jonathan Genet, Sylvain Bernert, Sacha Roy / scénographie Paul Charlot / diffusion Anne-Sophie Boulan / production Clara Normand

production Compagnie 13/31 / coproduction Le Quai des Rêves Lamballe-Armor, Dinan Agglomération / aide à la production du Ministère de la Culture – DRAC de Bretagne / avec le soutien de la Garance – Scène nationale de Cavaillon et des Studios de Virecourt

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ven 29 sept à 18h30

Vive
Compagnie Superlune / Clément Carabédian, Joséphine Chaffin

création prévue : novembre 2023
durée : 30 min


Tout au long d’un procès, Anaïs Lacascade, jeune cheffe issue d’une famille de la gastronomie étoilée, dénonce les abus commis par son père. De la cuisine au tribunal, on suit son parcours de combattante : quand la violence est scellée par un silence clanique, comment reprendre la parole ? Avec souffle et vitalité, cette histoire de résilience décrypte la silenciation des violences patriarcales sur mineur.e.s et célébre la force émancipatrice du langage. Installé tout autour de l’espace de jeu, le public en immersion navigue du suspense du procès aux flash-backs dans l’intimité des Lacascade. Les quatre interprètes nous entraînent dans un récit choral rythmé par la musique et la danse. Un spectacle sensible et citoyen.

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texte Joséphine Chaffin / mise en scène Clément Carabédian, Joséphine Chaffin / jeu Clément Carabédian, Estelle Clément-Bealem, Hermine Dos Santos, Patrick Palmero / créateur son et musique Théo Rodriguez-Noury / créatrice lumières Mathilde Domarle / créatrice costumes Agathe Trotignon / chorégraphe recherche en cours / administration, production et diffusion Aurore Santoni

production Compagnie Superlune / coproduction ARTCENA, DRAC Bourgogne Franche-Comté, Département Saône et Loire, Jeune Théâtre National, Théâtre Théo Argence (Saint-Priest), Théâtre Jean Vilar (Bourgoin-Jallieu), Le Toboggan (Décines), Festival Méli’Mômes – Nova Villa (Reims) / avec le soutien de la Scène Nationale de Mâcon, Théâtre des 2 Points (Rodez), Théâtre National Populaire, Jeune Théâtre National, Comédie de Reims, Théâtre L’Allégro (Miribel)
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spectacle terminé

Dates

  • septembre 2023
    • Mercredi 13 à 18h30
    • Vendredi 15 à 18h30
    • Mardi 19 à 18h30
    • Jeudi 21 à 18h30
    • Mardi 26 à 18h30
    • Vendredi 29 à 18h30

Gratuit sur réservation

Autour du spectacle

Le bar / restaurant du théâtre est ouvert 1h avant et après chaque représentation.