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Peter Pan
À moi !

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Peter Pan

13 → 28 mars
théâtre & musique • dès 8 ans
grande salle
1h

Peter Pan
Mathieu Coblentz, d’après Sir James Matthew Barrie

Prêts à vous envoler avec Peter, Wendy et ses frères vers sur l’île fantastique de Neverland, peuplée de pirates, sirènes et enfants perdus ? Dans une esthétique baroque et punk, trois artistes musiciens évoluent dans un décor fait de projecteurs, de voiles, de costumes… et explorent l’imaginaire de l’enfance. Ici, Wendy, véritable héroïne de l’histoire, incarne la responsabilité et la transmission alors que Peter, garçon ambivalent et complexe, est en prise avec la cruauté et l’insouciance propre à l’enfance.

Un voyage qui nous invite à (re)découvrir la puissance des rêves et le passage de l’enfance à l’âge adulte. 


d’après l’oeuvre de Sir James Matthew Barrie / traduction Yvette Métral (Flammarion, 1981) / mise en scène, adaptation, scénographie Mathieu Coblentz / collaboration artistique, lumière, scénographie Vincent Lefèvre / dramaturgie Marion Canelas / jeu Judith Périllat, Florian Westerhoff, Jo Zeugma / création sonore Nicolas Roy / régie son Clément Combacal, Simon Denis / création musicale Jo Zeugma / costumes Sophie Bouilleaux-Rynne / décor, accessoires Jérôme Nicol / construction Philippe Gauliard / remerciements à Philippe Gouin pour les masques, le regard chorégraphique, la participation à la création musicale (Brief Candle) / régie générale tpv François Bombaglia


production Théâtre Amer / coproduction Théâtre National Populaire – Villeurbanne, L’Archipel – Pôle d’action culturelle de la ville de Fouesnant/Scène de territoire pour le Théâtre de Fouesnant-les Glénan, Centre culturel Athéna –Auray, Maison du Théâtre – Brest, Centre culturel de Fougères agglomération, Théâtre du Champ au Roy – Guingamp, Théâtre du Pays de Morlaix – Scène de territoire pour le théâtre, Les Bords de Scènes – Grand-Orly Seine Bièvre, Théâtre de Cornouaille – scène nationale de Quimper, Très tôt Théâtre, scène conventionnée jeunes publics – Quimper, Le Canal, scène conventionnée d’intérêt national art et création pour le théâtre – Redon, La Paillette – Rennes / soutiens DRAC Bretagne, Région Bretagne, Conseil départemental du Finistère, Théâtre Paris-Villette, SPEDIDAM / compagnie conventionnée par la DRAC Bretagne –Ministère de la Culture et bénéficiant du soutien du Conseil Régional de Bretagne.

entretien

Pourquoi avez-vous décidé de porter Peter Pan au théâtre ?

Mathieu Coblentz Le théâtre illustre la métamorphose de l’Enfant en Adulte. Partant, comme l’enfant, de l’émotion, il nous mène jusqu’au raisonnement. Le théâtre, à l’image des êtres humains, prend sa source dans le jeu pour arriver à la réflexion. Ce sont deux chemins qui tendent vers une forme de stade adulte.Un adulte, évidemment, pour le devenir, a été enfant, et porte en lui ces époques d’imagination, de rêve, de fantaisie, d’oubli de la veille, d’insouciance, d’auto-centrisme, de cruauté – voire de violence – que comportent les vagues d’émotion qui submergent à cet âge. Mais le véritable adulte a réussi à les sublimer en réalisations, et prend en compte le regard de l’autre.Cet adulte comprend qu’il faut donc tâcher de créer du commun plutôt que rester dans le narcissisme qui caractérise Peter Pan et qu’ont tous les enfants de manière naturelle – les petits enfants, j’entends. Ce n’est que petit à petit qu’on bascule dans la compréhension des autres, la responsabilité et l’empathie.J’espère que ce mouvement se produit au théâtre. On regarde l’objet théâtral chacun d’où on est mais on le fait ensemble, et ces récits construisent un langage commun. Le théâtre, en nous faisant ressentir ce qui se passe sur le plateau comme si ça nous arrivait, développe notre empathie, notre intégration au monde, notre rapport à l’autre en tant que pair.

Quelle est votre vision de Peter Pan ?

M. C. La figure de Peter Pan, le personnage qui ne veut pas mûrir, l’enfant perpétuel, et surtout son idéalisation, racontent la difficulté, voire le refus, de notre civilisation à devenir adulte. À la lecture de Barrie, je me suis aperçu que Peter Pan est la figure d’un héros négatif, qui porte la monstruosité de l’enfance, de l’enfance abandonnée – sa bestialité amnésique, cruelle, querelleuse, sanguinaire même, et surtout sans coeur, sans tendresse. L’image que je me fais de ce personnage contraste donc énormément avec celle idéalisée par Walt Disney et ses reprises. J’y vois le reflet d’un monde qui reste et veut rester dans ce qu’il désigne comme l’enfance pour cacher sa puérilité. Idée qui a fort à voir avec Fahrenheit 451, première oeuvre que j’ai adaptée, qui examine l’infantilisation du citoyen comme moyen de « ne pas relier les choses entre elles », de ne pas considérer que le monde est entre nos mains et que nous pouvons ensemble et chacun le changer.Parler de l’enfance et de la cruauté, c’est donc mettre en lumière la beauté d’être adulte, de se comporter en tant que tel, de répondre de ses actes, d’organiser, de construire, de transmettre, pour tenter d’améliorer le monde, et ne pas en définitive tomber malade de rester enfant – la plupart des maladies psychiques répandues dans nos sociétés est attachée à ce phénomène de refus de maturité, à ce principe de fuite ou d’occultation.

Propos recueillis par Marion Canelas


contact compagnie

administration
 Marie-Hélène Fleutiaux : 06 33 25 59 86 • gestion.theatreamer@hotmail.com
communication
Hélène Fiszpan : 06 61 53 98 38 • helene.fiszpan@gmail.com


autour du spectacle

dim 20 et 27 avril de 12h30 à 14h (pendant le brunch) : performance de la compagnie professionnelle des CriArts, avec de jeunes artistes amateur.es

mer 16 avril (à l’issue de la représentation) : lecture à voix haute avec la bibliothèque Benjamin Rabier. Gratuit sur réservation

dim 20 avril (à l’issue de la représentation) : rencontre philo parents-enfants animée par Thomas Fitterer

ven 25 avril à 17h30 : visite tactile et auditive du spectacle. Gratuit sur réservation


bar-restaurant

tapas à picorer ou plat du jour, c’est selon votre gourmandise !
ouvert avant et après le spectacle

brunch dim 13, 20 et 27 avril de 11h30 à 15h


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À moi !

10 → 27 mars
marionnettes • dès 3 ans
salle blanche
35 min

À moi !
Anthony Diaz

Céleste, petite fille curieuse, explore le désir de posséder. Entre l’attachement à son doudou, la découverte de la propriété, l’accumulation et la séparation, Céleste questionne avec malice nos envies, nos possessions et leur place dans nos vies. Avec ses marionnettes-doudou et une scénographie qui évolue comme le temps qui passe, À moi ! nous (re)plonge dans l’univers coloré de l’enfance.

Une aventure poétique et visuelle qui explore avec tendresse les premiers désirs d’enfant et la construction de soi.


écriture, scénographie, mise en scène Anthony Diaz / assistance à la mise en scène Neveen Ahmed / dramaturgie, collaboration artistique Vincent Varène / composition musicale Alice Huc / jeu Ornella Amanda, Zoé Poutrel (en alternance), Maxime Renaud, Vincent Varène / construction marionnettes Francesca Testi / conception, création lumières Antoine Moriau / costumes Guenièvre Lafarge / construction décor Grégoire Chombard / couture Annie Danzart / régie générale tpv Hervé Gajean


production Compagnie A Kan la Dériv’ / coproduction Théâtre Antoine Watteau – Scène conventionnée Jeune Public de Nogent-sur-Marne, Théâtre de Saint-Maur, Scène 55 de Mougins, TAG Amin Théâtre – Grigny, le Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Pocket Théâtre – Nogent-sur-Marne, Théâtre Halle Roublot – Fontenay-sous-Bois / soutiens Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France, Ville de Nogent-sur-Marne, SPEDIDAM / compagnie conventionnée par le Département du Val-de-Marne.

note d’intention

Prêter attention à un objet, le convoiter, le demander, s’en saisir, le délaisser, le transmettre. Tout cela nous renvoie à des actes quotidiens, banals, « naturels ». À quel moment ce besoin apparaît-il et pourquoi ? Est-ce un acte instinctif ou induit par notre environnement ? En quoi cette notion est-elle révélatrice de notre époque ?

Le désir de posséder est central dans la construction de l’individu. Gagner plus, obtenir davantage, amasser… Cette accumulation n’empêche-t-elle pas notre propension à rêver et imaginer de nouveaux possibles ?

Dès la naissance, le bébé apprend à différencier son propre corps des choses qui l’entourent. Progressivement, il va s’approprier son corps et développer une conscience de soi.

Plus tard, l’objet transitionnel, ou doudou, va jouer un rôle crucial dans le développement de l’enfant occidental. C’est une manière pour lui de se détacher de son corps et d’entrer en relation avec l’extérieur.

Vouloir s’approprier une chose permet à l’enfant de comprendre que son corps est à lui ; et qu’un autre monde gravite autour.

Vient ensuite le désir d’avoir. L’enfant va souvent désirer le jouet ou l’objet d’un autre enfant. Ce n’est pas tant l’objet en soi qui est convoité, mais l’émotion qu’il suscite chez celui qui l’utilise. 

Être soi passe ainsi par la notion d’acquisition. Avoir devient primordial pour Être.

Comment glisse-t-on du « moi » au « à moi » ?

Dans À moi !, c’est par le prisme de l’enfant – de ses interactions avec le monde – que nous voulons l’introduire et l’analyser au travers de différents tableaux et situations.


contact compagnie

diffusion
 Marion de Courville • Derviche diffusion : marion. decourville@dervichediffusion.com • 06 66 99 92 41
administration
→ Camille Sirot : akanladeriv.adm@gmail.com • 06 59 01 36 21 


autour du spectacle

dim 20 et 27 avril de 12h30 à 14h (pendant le brunch) : performance de la compagnie professionnelle des CriArts, avec de jeunes artistes amateur.es

sam 26 avril à 15h : atelier parents-enfants animé par l’équipe artistique du spectacle (dès 3 ans). 3 € / personne et gratuit pour les détenteurs du pass TPV (sur réservation, dans la limite des places disponibles)


bar-restaurant

tapas à picorer ou plat du jour, c’est selon votre gourmandise !
ouvert avant et après le spectacle

brunch dim 13, 20 et 27 avril de 11h30 à 15h